2016, Parler les fenêtres ouvertes –
Versailles, Hôtel particulier –
Nuit Blanche

A l’occasion de la Nuit Blanche, Edi Dubien nous présente sa première grande installation In situ, dans la cour et sur la façade d’un magnifique Hôtel particulier du 17e à Versailles, mis a disposition par deux collectionneurs d’Art .

« Edi Dubien réalise un dispositif sur la façade d’un hôtel particulier du XVIIe à Versailles, comme un miroir intime, glissement de l’illumination vers l’ effacement. Des figures dialoguent avec les méandres des voiles sur le fronton produisant une sensation de vaisseau fantôme immergé dans le labyrinthe de l’enfance « .
Claude Lévêque

‘ Parler les fenêtres ouvertes ‘ sera le premier volet d’une réflexion sur l’accomplissement, il est question de temps analytique , de trajets , de rêves de projections de désirs , d’esprits et de souhaits .
Dans cette installation les vœux traversent les murs et les 60 dessins transpercent les fenêtres comme des pensées et des souhaits fantomatiques.
Ces souffles puissants nous bousculent dans notre vision de l’autre et dans nous même, comme quoi tout serait encore possible .

de Cora Djedoui ( Maghnaoui )
à propos de Parler les fenêtres ouvertes
Pour la nuit blanche 2016 a Versailles .

Edi nous ouvre les fenêtres de sa vie, son histoire, ses souhaits, ses secrets, ses désirs, ses rêves se trament sur les fenêtres ouvertes. Des voiles bercent les souvenirs. La mémoire rejaillit puis disparaît. Un réveil. Lucidité, la nuit d’après libérera ses fantômes. Passé évanouissant, des interrogations, des dialogues sans fin.
Submerger le jour mes fantômes de la nuit. Parler de ses nuits durant le jour à celui qui écoute. L’ENERGIE de partout se relie dans la foret, l’instinct animal rode, il me protège.
Mon univers. Des étoiles m’envahissent. Derrière la porte, un grand ciel sans fin déroule mes yeux sur l’horizon, une lumière au loin, un bourdonnement d’abeilles, un phare dressé, tout en haut du phare mes souhaits illuminent le sommet.
Visage et dialogue partagés, transmission, souvenir en lucarne. Une force positive m’envahit, l’animal en tête, l’animal tout près, animal tremblant, le regard suppliant, rassurer le petit écureuil avant sa traversée me rassure autant que pour ma propre traversée.
Loin au bout de la nuit, la maison je l’avais imaginée longtemps après. La chaise était cassée, tenait encore en équilibre, contre le mur sali, mes rêves d’enfance y demeurent toujours.
Devant moi un paysage sans fin, pendant la nuit éveillée, les oiseaux me guident dans cette traversée pleine d’espoir, une liberté sans masque m’ouvre à mon nouveau monde. Enfin j’ouvre les fenêtres, et tous mes rêves en sortent, telle une envolée d’oiseaux.

Cora Djedoui ( Maghnaoui )